Le sieur Mamadou D., accusé de viol par la dame Sawdiatou G., a été attrait ce mercredi, à la barre de la chambre criminelle pour répondre d'un crime. En effet, les faits remontent au mois de janvier 2020 à Niague où la plaignante vit dans son domicile en chantier, elle a été surprise dans son sommeil, le 26 janvier 2020, par un individu qui l’a contrainte à une partie de jambes en l’air. Elle sera violée après de rudes empoignades avec le mis en cause. L’affaire qui a duré 2 ans a été vidée devant le tribunal de grande instance de Dakar.
Entendue, Sawdiatou G. a expliqué que pour terminer son chantier à Niague, elle s'était installée non loin dans une maison en chantier, à elle prêtée par un nommé Moussa. Les maisons en chantier, poursuivait-elle, étaient sous la garde du mis en cause, Mamadou Diouf, vigile de son état. Au moment de son installation, a-t-elle précisé, c’est ce dernier qui l’avait aidée à aménager et à monter son lit et qu’ils sont les seuls à occuper une maison dans cette zone encore non habitée. Devant la barre, la plaignante Sawdiatou raconte les faits.
« Dans la nuit du 26 au 27 janvier, vers 3H du matin, j’ai reçu subitement la visite d’un individu qui venait d’escalader le mur de la maison avant de me surprendre dans mon sommeil. À peine qu’il éteignait la lampe torche dont il se servait, j’ai ressenti sa présence avant de crier pour lui demander de s’identifier. Aussitôt, il s’est jeté sur moi avant de me souligner qu’il avait par devers lui un couteau avec quoi il a menacé d’attenter à ma vie si toutefois je lui résistais », a expliqué Sawdiatou. Cette dernière de préciser que prise de peur, elle avait fini par être abusée sexuellement par son bourreau qui, à la suite de son acte, avait fini par se soustraire en passant par son chemin d’arrivée.
« Il m’a violée. Je me suis battue avec lui malgré ses menaces, il m’a étranglée et je me suis débattue avec mes pieds et mes mains pour le dégager. Il m’a même mordu lorsqu’il m’a touché les seins avec ses mains que j’ai rejetées. Il me demandait de me laisser faire sinon il va me tuer. Il a utilisé une corde et il portait une culotte », a déclaré face au juge, la victime.
Interrogé, le prévenu Mamadou D. a réfuté les faits.
« Je suis gardien sur le site où les faits se sont déroulés. Un jour, la dame Sawdiatou dite Khady s’est présentée à moi en me disant qu’elle a été expulsée de la maison où elle habitait et qu’elle souhaitait avoir un endroit où passer la nuit. Je lui ai prêté une chambre qui se trouve dans une des maisons dont j’assurai la garde. Une semaine après, elle est venue dire aux gens qui se trouvaient dans une quincaillerie de la localité que quelqu’un s’est introduit dans sa chambre nuitamment pour la violer. L’un d’eux m’a joint au téléphone pour m’en informer et je me suis immédiatement présenté. C’est nous qui l’avions accompagné à la brigade de la gendarmerie de Niague », a expliqué de son côté l’accusé. Il relève un fait qui, selon lui, a poussé la plaignante à l’accuser du viol.
« Dans l’après midi du jour où on l’a accompagnée à la gendarmerie, Sawdiatou est revenue sur les lieux accompagnée des gendarmes. Comme la porte était fermée de l’intérieur, les enquêteurs m’ont demandé d’escalader le mur de la maison voisine pour accéder à la terrasse de la maison occupée par la plaignante. En descendant les marches, j’ai vu un téléphone portable et je l’ai exhibé aux gendarmes. C’est en ce moment que Sawdiatou a commencé à m’accuser du viol », a dit le sieur Mamadou D.
Des témoins ont affirmé que la dame a devant eux accusé le sieur Mamadou Diouf comme étant son violeur. C’est le cas du jeune Ngor S.
« Nous étions 4 dans la quincaillerie lorsqu’on a été mis au courant du problème, on a décidé de partir dans le domicile de la dame qui était juste à côté pour nous enquérir de la situation. J’ai appelé au téléphone Mamadou pour nous rejoindre. Une fois là-bas, la plaignante nous a dit qu’un homme était passé la violer et a sauté de l’étage pour prendre la fuite. Après les faits, j’ai personnellement demandé à Mamadou s’il était l’auteur des faits mais il m’a répondu par la négative », a soutenu Ngor qui a attesté qu’arrivant dans la demeure, Mamadou s’était mis à l’écart. Aliou Ba, un autre témoin a confirmé cet état de fait.
« Mamadou s’est effectivement mis à l’écart et Ngor l’interrogeait sur les faits mais ils parlaient tous les deux (2) leur langue, le sérère. », a confié le témoin.
Mamadou Diallo qui faisait également partie du groupe de jeunes qui étaient à la quincaillerie, a relaté sa version des faits.
« C’est la dame qui nous a expliqué le problème. Dans ses propos, elle nous a dit qu’elle a été violée. Nous avions pitié d’elle et on a essayé de l’aider. J’ai vu Ngor appeler Mamadou au téléphone pour lui demander de venir. Je n’ai pas été témoin lorsque Ngor demandait à Mamadou s’il était le véritable auteur des faits. J’ai entendu Mamadou dire qu’il dormait quand Ngor l’a appelé pour nous rejoindre au domicile de la plaignante », a-t-il déclaré.
La matérialité des faits de viol ne souffre d’aucun doute selon la partie civile. Dans sa plaidoirie, elle les a imputé à l’accusé, Mamadou Diouf qui, a en croire aux conseils, a voulu semer le doute.
« Mamadou Diouf a été déjà condamné par le tribunal de sa conscience, c’est ce qui explique son comportement lorsqu’il a été appelé par son ami Ngor. Arrivé au domicile, il s’est mis à l’écart et n’a pas voulu piper mot. C’est tout à fait logique, c’est pour brouiller les pistes. La perquisition effectuée chez lui a permis de découvrir le couteau qu’il avait mais aussi une corde et sa culotte tachetée de sang pour laquelle il a peiné à donner des explications. C’est la même corde qu’il a utilisé pour chercher à éliminer sa victime », a déclaré un des avocats de la plaignante qui a sollicité la condamnation du prévenu.
« Une phrase du mis en cause avant qu’il ne commette son acte m’a convaincu que c’est Mamadou D. l’auteur du viol. Il a dit à ma cliente que ‘’xanà amó ay doom’’ (n’as-tu pas des enfants ?) comme pour dire qu’il connaissait bien ma cliente et il savait qu’elle n’était pas vierge », a ajouté une autre avocate de la partie civile qui a demandé le versement de 50 millions FCFA en dommages et intérêts.
Dans son réquisitoire, le maitre des poursuites a confirmé la matérialité des faits de viol et la culpabilité du mis en cause, Mamadou D.
« La victime a été très constante dans ses déclarations. Elle a formellement identifié l’accusé et reconnu sa voix. Les charges sont probantes et atteste les faits de viol qui sont une blessure éternelle », a expliqué le procureur qui a requis 15 ans d’emprisonnement ferme contre Mamadou D.
La défense a basé sa plaidoirie sur le rapport médical de la victime qui selon elle, n’atteste pas le viol.
« Le viol se définit par tout acte de pénétration mais le rapport médical ne nous dit pas cela. Il nous dit qu’il s’agit d’une déchirure vaginale ancienne. Pour ce qui est de la culotte tachetée, on nous a pas confirmé la nature du liquide même si c’est du sperme rien ne le prouve. Sur la présence du rouleau de corde, l’accusé a donné une réponse circonstancielle en expliquant qu’il appartient au maçon mais on n’a pas chercher à exploiter sa réponse. Dans ce dossier on a pas de preuve qui puisse asseoir la culpabilité de mon client », a tenté tant bien que mal d’expliquer l’avocat pour tirer d’affaire l’accusé. Le conseil a sollicité du tribunal l’acquittement de son client. Son collègue de la défense, analysant le certificat médical de son côté, a évoqué l’absence de conjonction sexuelle dans cette affaire, c’est pourquoi la robe noire a aussi suivi la requête de son collègue pour l’acquittement de Mamadou D.
L’affaire est mise en délibéré au 07 décembre prochain…
Susan
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