« C’est le paradis » : voici pourquoi les vieilles blanches se rendent en Afrique à la recherche des jeunes garçons

Un phénomène et un vice en constante augmentation dans ce petit pays, une touriste blanche âgée qui s’est entretenue avec la journaliste britannique Seyi Rhodes, dans le cadre du documentaire Sex on the Beach, a attesté de la facilité avec laquelle il était possible de rencontrer ces jeunes hommes, que l’on appelle localement les « bumsters. »

« C’est le paradis », a-t-elle déclaré. « Vous pouvez avoir un homme différent chaque soir. »

Alka, un Gambien de 32 ans marié à une vieille Belge, a confié au journaliste Seyi Rhodes que certaines femmes viennent dans le pays côtier en quête d’amour, tandis que d’autres viennent pour des aventures.

« Parfois, ce ne sont pas de bons touristes, ce sont des vacancières. Elles viennent pour baiser et vous quittent. Ça me fait vraiment, vraiment mal », a déclaré Alka, faisant allusion aux touristes sexuels et à la façon dont les disparités de richesse mettent certaines des couguars dans des positions où elles peuvent s’attaquer aux jeunes hommes et en tirer profit. Selon le jeune Gambien, il n’a jamais été question d’argent pour lui.

« Je n’aime pas ça. Je cherche une bonne relation », a-t-il ajouté.

Bien que certains hommes du coin aient également été accusés d’exploiter les femmes âgées au motif qu’elles sont vulnérables, un rappeur local a déclaré à Rhodes que cela allait dans les deux sens.

« Pourquoi les gros titres ne disent-ils pas que les femmes âgées exploitaient les hommes plus jeunes ? » a demandé Killa Ace, qui s’exprime ouvertement sur le tourisme sexuel dans le pays. « Le jeune Gambien qui la suit est probablement désespéré de trouver une opportunité, et la femme âgée est également désespérée de trouver quelque chose. »

Il y a eu des histoires de femmes âgées qui ont affirmé avoir été piégées dans le mariage par de jeunes hommes gambiens, puis abandonnées après avoir vidé leurs comptes. Cependant, Alka, qui a révélé que sa femme de 65 ans lui avait envoyé environ 70 000 dollars pour leur construire une maison en Gambie, a démenti cette affirmation.

En écrivant sur le documentaire dans un long métrage pour iNews, Rhodes a dit qu’il avait appris à « ne pas juger » les deux parties après son expérience et ses interactions.

« Certaines des personnes que j’ai rencontrées ont l’air de rentrer dans un moule – « touriste sexuel », « arnaqueur » ou « victime » -, mais une fois que j’ai pris le temps de les comprendre, j’ai tiré la conclusion qu’ils cherchent tous quelque chose. »

« De la femme qui s’est fiancée à un homme qu’elle connaissait depuis trois mois à l’homme de 34 ans qui se dit fier d’être fiancé à une femme de 86 ans. Les gens ne savent pas toujours s’ils sont à la recherche d’amour, de sexe, d’argent ou de pouvoir. En réalité, ils sont tous liés entre eux, et on ne peut s’en rendre compte qu’en se plongeant dans la vie des gens et en les regardant – sans porter de jugement. »