Présidente des Bajenu Gox du district sanitaire Ouest de Dakar (Yoff, Ngor, Ouakam et Mermoz-Sacré Cœur), Coumba Dieng révèle dans le quotidien national que ces pratiques sont fréquentes dans les centres et postes de santé. «Le système de santé est gangrené par ces agissements malsains, accuse-t-elle. La césarienne est gratuite, mais des gens font payer les femmes. […] Les malades ne connaissent pas leurs droits et ils se font arnaquer dans les hôpitaux.»
Coumba Dieng donne un exemple : «J’ai eu récemment un cas où une dame a failli payer 600 000 francs CFA pour une césarienne au centre de santé de Ngor. C’est moi qui lui ai demandé de ne rien payer et je suis allée voir le gynécologue en question. Je peux comprendre qu’on oriente vers une clinique, mais aller dans un centre de santé pour payer 600 000 francs CFA, c’est trop ! J’ai voulu porter plainte contre ces personnes, mais la femme m’a demandé de laisser tomber.»
Collusion entre sages-femmes, gynécologues et cliniques
Dans certains cas, révèle Coumba Dieng, «des sages-femmes et des gynécologues, en complicité avec des cliniques, orientent les femmes pour ensuite passer à la caisse». Mame Astou Fall a subi une telle collusion. C’était un jour de juin 2023. «La sage-femme m’a fait passer une échographie vers 15 heures et m’a dit que je ne pourrai pas accoucher par voie basse, car le cordon s’était enroulé autour de la gorge du bébé, rembobine-t-elle. J’avais tellement peur que j’ai failli accoucher sur place. Ainsi, j’ai été orientée vers une clinique où j’ai payé 600 000 francs CFA pour la césarienne.»
Astou Fall confie qu’elle ne savait pas que la césarienne était gratuite et la sage-femme qui l’a reçue dans la structure publique avant de l’orienter vers une clinique, ne l’a pas informée. Son époux, un enseignant, dut prendre un crédit bancaire pour supporter les frais, rapporte Le Soleil. «J’ai passé quelques jours à la clinique, en attendant que mon mari règle la facture», souffle-t-elle.
Plus grave, on lui avait demandé la photocopie de sa pièce d’identité sans qu’on lui dise pourquoi. «C’est après que quelqu’un m’a expliqué que cette copie serait présentée par l’hôpital [d’où elle a été orientée vers la clinique] à l’État pour le paiement de la césarienne. Je me suis fait arnaquer.»
«L’État doit mener des enquêtes et arrêter les auteurs de ces actes qui font beaucoup de mal aux ménages pauvres», plaide la Bajenu Gox Coumba Dieng.
Le directeur des prestations à l’Agence sénégalaise de la couverture sanitaire universelle (SEN-CSU), Dr Backa Madior Fall, admet que certains établissements de santé font payer la césarienne. «Cela existe, mais cela reste marginal», s’est-il empressé d'ajouter avant d’avancer que sa structure, qui assure le remboursement de ladite prestation centres et postes de santé concernés, n’est pas restée sans réaction face aux abus. Il dit : «Dans nos procédures, nous collectons les numéros de téléphone et les noms de toutes les bénéficiaires. Nous procédons ensuite à des appels téléphoniques pour vérifier si elles ont payé. Si elles répondent ‘oui’, la facture présentée par le centre de santé est rejetée. Les structures de santé commencent à comprendre cela.»
Taxer le carburant et les hydrocarbures
Directeur exécutif de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev/Afrique), Amadou Kanouté suggère pour sa part de renforcer la communication autour de cette initiative du régime de Abdoulaye Wade. «Nous sommes en face d’un flou qui fait qu’une communication dit que c’est gratuit, une autre que tout n’est pas gratuit», pointe-t-il.
Kanouté de rappeler : «Les engagements de l’État tournent particulièrement autour de l’acte opératoire pour la césarienne. Mais pour le matériel, un forfait que les patients doivent payer est mis en place. Il tourne autour de 85 000 francs CFA. On peut s’interroger maintenant sur le caractère adapté de ce montant par rapport aux couches sociales, aux catégories sociales qui ont besoin de cette césarienne.»
Pour le porte-parole de la Fédération des syndicats de la santé, Cheikh Seck, les couacs dans la mise en œuvre du système de gratuité de la césarienne posent un problème plus large : le financement du secteur de la santé. «Il suffit de trouver le mode de financement et de fonctionnement des structures» pour aboutir à une solution pérenne, croit-il savoir, recommandant des taxes sur le prix du carburant et les revenus pétroliers et gaziers.
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